Dael Davon Feruserpens Ϟ I'm your worst nightmare. FINISH !!

Dael Davon Feruserpens, un nom, une histoire comme on dit. La sienne est particulière et banale à la fois. Dael est issu d'une grande lignée de sang-purs à laquelle il fait honneur à chaque fois, il est né à Londres, dans le manoir familial comme le veut la tradition. Ses parents, Maryse et James Feruserpens sont eux-mêmes descendant de sorciers et ainsi de suite. Pour être clair, on ne pourra pas trouver de lignée plus pure que celle des Feruserpens. Le gosse est donc a donc vu le jour dans le manoir familial, un beau jour de printemps, plus précisément le 13ème jour du moi de février 1994. Voilà un petit concentré un peu type carte d'identité, mais pour en savoir plus, continuez de lire. Âmes sensibles, s'abstenir.. Quoi je fais peur ? Mais non

Commençons par décrire ce corps de rêve, oui oui, c'est lui qui le dit. « On est pas populaire si on est moche » C'est aussi ce qu'il dit, oui il est cruel, ne cherchez pas, c'est son statut de gosse pourri-gâté qui fait ça. Pour débuter, il est assez grand, taille normal, corps musclé en bon sportif qui s'entretient. Il est blond, les yeux bleus, le teint très légèrement bronzé et pourtant, ce n'est pas grâce aux rares journées de soleil en Angleterre qu'il peut arborer cette peau, non, c'est de famille, c'est dans les gênes. En bas du ventre, à droite sur son abdomen, on peut observer une cicatrice qu'il essaye tant bien que mal de cacher, celle-ci résulte d'une mauvaise chute en balai suite à un entraînement de Quidditch. Une autre entre le pouce et l'index, sa peau tranchée au scalpel lors d'un cours de potion, un geste un peu brusque et sa main a dérapé. Pour terminer sur son physique, certains peuvent voir s'ils y prêtent attention un petit serpent tatoué sur l'intérieur de son poignet droit.

Un Caractère bien particulier...

>> Franc, pour l'être, il l'est, un peu trop même parfois. Il ne passera pas par quatre chemins pour vous dire ce qui ne va pas, monsieur n'hésite pas à dire haut ce que certains pensent tout bas, bien au contraire...

>> Très impulsif, le principal trait de son caractère et il est d'ailleurs craint pour ce point, il fait peur quand il s'énerve, il démarre au quart de tour à la moindre broutille, surtout quand cela concerne une certaine Mademoiselle Lower...

>> Rusé, il pense à tout, au moindre détaille qui pourrait faire sa faille, le moindre petit point qui pourrait faire pencher la balance en faveur de son ennemi, c'est pourquoi il ruse pour trouver un plan encore plus diabolique et infernal.

>> Ambitieux, il a toujours quelque chose à faire, des projets, des idées pour l'avenir. Après, bonnes ou mauvaises, cela varie selon son humeur alors méfiez-vous... Ce qu'il veut faire plus tard ? Déjà, terminer sa scolarité et on en reparlera...

>> Pénible, ah oui et à fond en plus !! Quand il a décidé quelque chose, tout ce passe comme il le souhaitait et quand il veut quelque chose, il l'obtient ! Même s'il doit vous taper sur le système toute une semaine, il parviendra sans problèmes à ses fins.

>> Rancunier, mais Loyal. S'il y a bien quelque chose qui caractérise Dael, c'est qu'il est très rancunier. D'autant plus quand il vous donne sa confiance et que vous le poignardez dans le dos. Il vous en voudra à jamais. Tout est relatif hein, il ne va pas vous détester parce que vous avez perdu son livre... Malgré cela, il sait rester très Loyal, même pour se venger, il évitera à tout prix les coups bas, il n'aime pas attaquer comme un lâche.

>> Protecteur, mais pas avec tout le monde, oh que non ! Et même, pour vous dire, son cercle de protégés est très réduit, actuellement, il n'y compte que Isobel (et encore) et quelques petits Serpentards en difficulté. Celui qui touche à la Serpentarde, il est mort, point.

>> Fidèle, oui ça peut paraître bête, mais oui. Quand il aime quelqu'un, c'est jusqu'au bout, il est doux, attentionné, calme. La personne qu'il aime sera la seule à qui il pourra se confier vraiment, se libérer. Mais si celle-ci vient à le trahir, ça le détruira et il deviendra mauvais, très mauvais, car il aura accordé sa confiance et vous lui aurez arraché.

>> Sympathique, outre le fait qu'il soit assez froid les trois quarts du temps depuis la mort de sa mère, il sait rester sympa, agréable pour ses camarades. Essayer d'être simplement gentil, de rire et de s'apprécier sans se lancer de pics.

PARCE QU'ON A TOUS QUELQUE CHOSE A RACONTER.

Que dire sur Dael, il est gosse de riche, sang-pur et il l'affirme, sorcier depuis le berceau... Il est très populaire au sein de Poudlard, à vrai dire, c'est un vrai coureur de jupons. Que voulez-vous, quand on est beau et populaire, il est dur de résister à un attroupement de gamines en furie qui vous tourne autour comme un vautour qui traque sa proie. Il était le morceau de viande, un beau pavé d'ailleurs. Mais je pense que son histoire en général n'intéresse pas trop... Si vous voulez quelques anecdotes, il y en a une bonne liste ! Pour tout vous dire, il a failli mourir quatre fois déjà...

C'était bien beau tout ça, mais si on en venait au fait, à cette suite d'évènement qui fit basculer sa vie ? Oui, ce serait bien... Connaissez vous Isobel Lower ? Non ? Vous ne connaissez pas la belle Serpentarde ? Dommage... Bref, ce que je vais vous raconter la concerne, mais chut, il ne faudrait pas qu'elle apprenne tout ça... Les parents des deux étaient très amis, ce qui fait que les deux se connaissent plutôt bien. Mais c'est quoi cette relation au juste ? « Meilleurs amis pour toujours ? » Amourette secrète ? Aucune idée, tout ce que sait le Serpentard, c'est que la demoiselle lui fait tourner la tête, c'est la seule fille sur laquelle il n'a pas encore réussi à poser le grappin. Que voulez-vous, apparemment, il ne sait pas assez montrer persuasif. Pourtant, elle était aussi la soeur de son meilleur ami ! Mais qu'est-ce qui n'allait pas au juste ? Était-ce à cause d'Aby ? Non, si ce n'était que ça, il était prêt à tout plaquer.

SOMEDAY, SOMEWHERE.

Dael insistait une fois de plus auprès de la belle Serpentarde, son sourire charmeur, sa manière d’être et de vous parler, c’Est-ce qui lui plaisait tout simplement. Mais c’était aussi un défi, c’était la seule fille qu’il n’arrivait pas à mettre dans son panier aussi facilement. Il avançait péniblement, tentait simplement de la rejoindre, mais comment, elle accélérait tant la cadence ! Une fois de plus, à sa hauteur, il ne prit le temps de la détailler et ajouta. « Allez Lower, sors avec moi ! ». Elle lui sourit une fois de plus, le même air malicieux qui lui pendait aux lèvres. C’était insupportable ! Il s’attendait à ce qu’une fois de plus il n’ait pas de réponse, mais ce fut l’exception à la règle. « Désolée Cay’, mais mon frère te tuerait pour m’avoir touché puis ma cousine te ressusciterait pour te tuer à nouveau ! » Pff. Elle ne s’inquiétait pas le moins du monde pour lui, son air en disait long sur ce qu’elle pensait et cela suffisait au blondinet pour qu’il comprenne. L’air un peu bêta, mais surtout pressé pour éviter de la perdre, il ajouta alors en catastrophe. « Donc tu refuses de sortir avec moi car tu as peur pour ma vie ? ». Il n’était pas totalement sérieux, il se doutait qu’elle s’en fichait de sa vie, du moins c’Est-ce qu’il en pensait. Et ses pensées se confirmèrent quand le rire cristallin commença à retentir dans les couloirs peu éclairés de Poudlard. « Pas du tout, je ne veux pas parce que tu me dégoute. Franchement Cay’ on se connait depuis quoi ? 8 ans ? Et en 8 ans j’ai eu le temps de voir une bonne quarantaine de filles à ton bras. Je ne veux pas d’une histoire d’un soir, je veux un roc, une pierre à laquelle m’attacher lorsque les tourments de la vie reviendront me hanter… » QUOI ? Non, ce n’était pas très cool de lui dire ça… D’accord, il était coureur de jupons, il le confirmait sans hésitation car il en était plutôt fier, mais d’après lui, ce n’était pas une raison valable, loin de là ! Elle s’éloigna ensuite, le laissant sur cette défaite insupportable, il n’aimait pas perdre !! Oh que non ! Et pourtant, il devait une nouvelle fois affronter l’échec. Il pesta donc et se retourna, ne prenant même pas la peine de la poursuivre, il devait se défouler et vite. Frapper dans un mur était la bonne solution ? Il ne le savait, tant que cela l’aidait à passer ses nerfs…

ONE WEEK LATER

Il avançait, la démarche glaciale dans l’allée principale, vêtu d’un simple costume noir pour l’occasion. Quelle occasion me direz-vous… Une mort ne se fêtait pas d’après lui, on était juste présent pour remercier le défunt et s’excuser des tords que l’on avait pu lui causer. C’était l’enterrement de la grand-mère de la charmante Serpentarde. Dael avait tout de suite répondu présent, il voulait être là, pour rendre hommage à Madame Lower et pour offrir à sa petite fille une épaule où pleurer, « un roc » comme elle le disait si bien sur lequel s’accrocher, si elle devait souffrir, ils souffriraient à deux, c’était ainsi pour le Sang-Pur désormais. Il ne voulait pas voir ses larmes, et pourtant il savait parfaitement qu’il y serait confronté à un moment donné. Il s’en approcha, comme à son attention, il put entendre quelque chose, un murmure, celui d’une voix brisée par la douleur que ce funeste évènement avait engendré. « Laisse moi, Cay’… » Non, il était évidement hors de question qu’il la laisse là, seule à broyer du noir et à tenter en vain de guérir cette maladie quasi-incurable que l’on appelait chagrin. Il prit un ton chargé de douleur, de peine… «  Je…Je suis venu te présenter mes condoléances…Je sais que le mort de ta grand-mère te touche autant qu’elle ne touche Nelson… J’aimerais pouvoir te réconforter, te dire que je ressens ta peine mais c’est faux… » Oui faux, il ne savait ce que cela faisait, il n’avait jamais vraiment perdu de proche, c’était dur pour lui de se mettre à la place d’Isobel. Il aurait tant souhaiter la libérer de toute cette peine, mais il savait parfaitement que c’était impossible. Contre tout étonnement, il n’eut pas de réponse, et apparemment, il n’en aurait pas s’il ne poussait pas un peu plus loin. Légèrement triste, mais surtout agacé, il insista un peu. Il parlait dans le vide ! « Bordel Bella ! ». La douce Serpentarde eut à peine le temps de sursauter qu’il enchaîna. « Pourquoi tu ne veux pas laisser tes sentiments sortir ? ». Sa douce renifla un peu, ravalant ses larmes et lui répondit, sans grande grâce, on aurait dit qu’elle était complètement détruite, intérieurement comme extérieurement d’ailleurs. « Tu parles de quoi là ? Du décès de ma grand-mère ou de nous ? » Elle se retourna enfin, laissant apercevoir ses magnifique yeux qui avaient enflés sous le poids de la tristesse. Il la détailla un instant, regardant ses yeux toujours aussi beaux. Même triste elle était belle.

Avec ses deux têtes de plus, il la regardait d’un peu plus haut, se retrouvant pourtant dans cette situation au rang inférieur. Il s’approcha maladroitement, il ne voulait pas la voir pleurer n’y avoir mal. Comme un geste fraternel, il rapporta la tête de la belle contre lui, pour la tenir, la garder en sécurité contre lui comme l’aurait fait un grand frère. Sauf qu’il ne tenait plus une petite sœur dans ses bras, mais bel et bien une jeune femme de caractère qu’il avait vu grandir durant huit ans, huit ans de bonheur complet. Et pourtant, tout semblait fini, les personnages avaient tirés leurs révérences depuis un bout de temps et chacun avait poursuivit sa voix laissant son camarade faire à sa guise. Isobel lui manquait, mais plus dans le même sens qu’il y a deux ans. Quasiment en train de la bercer par le rythme lent que présentait son cœur, il glissa à l’oreille de la vipère un petit mot plein de nostalgie. « Tu te souviens quand Nelson et moi jouions avec toi dans le jardin de ta grand-mère ? Tu te souviens comme on s’amusait ? Tu m’impressionnais déjà tu sais, inaccessible, forte, intelligente, tu étais la petite sœur que j’aurais voulu avoir.  ». Il marqua une courte pause pour jouer avec les cheveux de la jeune femme, délicatement, gentiment. « Mais il y a un moment dans ma vie où j’ai compris que jamais tu ne serais ma petite sœur… Et dans un sens c’est mieux. Car je désire tellement plus ». Oui, il l’avait dit, et il n’en avait pas peur, il irait le crier sur tout les toits s’il le fallait ! Il perdit alors le contrôle, la laissant échapper de ses mains, la belle s’effondra contre un mur. Il regardait simplement les larmes qui affluaient sur les joues de la Serpentarde… C’était horrible, il était si impuissant dans ce cas ! A peine un soupir, un souffle, une expiration perdu parmi tant d’autre et voilà que Dael embrassait celle qui lui avait brisé le cœur maintes fois. C’était agréable et doux pour lui, tout ce qu’il souhaitait pour elle. Il pensait pouvoir la garder contre elle, que ceci soit le début de quelque chose ou le début de la fin ! Mais non, quelque chose de bien différent se produit alors. Elle quitta la tendre étreinte que lui proposait le Serpentard et hurla de douleur. Son cri strident résonnait alors…Le blondinet ne comprit pas vraiment ce qu’il se passait… Il ne voulu pas trop insister, il s’assit simplement par terre et regarda droit en face de lui, le moment voulu, il saurait, ce n’était pas le moment. Il ne lui adressa pas de regard, elle était assez perturbé comme ça.