ISOBEL Ϟ SOMETIMES WE JUST NEED SOMEBODY WE LOVE

« où maman ? » Le jeune garçon aux cheveux bruns tira son père par la manche de sa robe de sorcier. Mr Angus Whitefield regarda son fils avec tendresse. Ce petit bout de chou avait actuellement un an et demi, et savait déjà parler. Pourtant il ne semblait toujours pas saisir que sa mère était sur le point d’accoucher, en Écosse. Angus saisit le gamin par la taille et l’amena sur ses genoux. « Je te l’ai déjà dit Nelson, maman est à l’hôpital, elle est allée chercher ta petite sœur. » « petite sœur ? » L’interrogation de son fils déstabilisa Mr Whitefield. Cela faisait maintenant presque 6 mois que son épouse et lui-même répétaient à leur fils que Mrs Whitefield-Lower attendait une petite fille. Mais apparemment Nelson n’écoutait que d’une oreille. Angus était véritablement impatient de voir le joli petit minois de sa fille. Sa femme n’avait pas désirée qu’il attende à l’hôpital, il était donc obligé de rester chez lui avec son fils. Ils avaient choisis d’un commun accord –bien que Madame eut négocié avec une poigne de fer- le prénom de leur second enfant. Elle s’appellerait Isobel. Amélia Whitefield-Lower avait décrété depuis son plus jeune âge qu’un jour sa fille porterait ce prénom. Chose presque faite. À vrai dire le véritable nom de leur futur enfant serait India Isobel Yséambre Lower. Pourquoi Lower ? Car Amélia avait insisté, elle voulait que sa fille porte son nom de jeune fille et non son nom de femme mariée. C’était avec étonnement qu’Angus avait accueillit cette requête. Pour finir il avait accepté. Rien ne comptait plus pour lui que le bonheur de sa femme et de sa future petite Isobel. Au début il avait redouté que cette demande ne soit apparentée au fait qu’il soit un né-moldu et que les Lower ne soient des sangs-purs et donc que sa femme ne veule pas qu’Isobel se voie attribué un nom d’origine moldu mais Amélia l’avait bien vite rassurée sur ce point. C’était simplement une tradition, les membres féminins de sa famille portaient tous le nom Lower même si leur paternel se nommait autrement. C’est ainsi qu’il avait été décidé que leur fille porterait le nom de Lower. Mr Whitefield reporta son regard sur son fils. Nelson avait les cheveux d’un brun très foncé et les yeux bleus clairs, tout comme son père.

Amélia poussa un dernier cri de douleur et bientôt, son cri fut repris en échos par une voix plus aigue. Sa fille venait de naître. Les médicomages se précipitairent vers le corps frêle du nouveau né et quelques minutes plus tard, une fois le nourrisson lavé, on déposa ce petit être enveloppé dans des serviettes au creux des bras de sa mère. Un fin duvet de cheveux châtains clairs garnissait son crâne fragile. Amélia émit un soupir de contentement. Elle regarda affectueusement sa fille. Et lui murmura quelque chose à l’oreille. « Je vais te dire un secret ma chérie, mais il ne faudra pas qu’Angus le sache n’est-ce-pas ? Les conséquences pourraient être tragiques pour nous deux. "Tu sais chérie, tu a exactement la même teinte de cheveux que ton père… » « Et je suis sure que tu hériteras de ses magnifiques yeux noisettes. » Ajouta Amélia d’une voix tendre. Elle n’en revenait toujours pas que son époux ait gobé cette histoire de tradition de nom de famille dont chaque membres féminins de la famille héritait. Lorsqu’elle avait apprit qu’elle était enceinte Amélia n’avait pas supporté l’idée que sa fille, conçue dans l’amour et non par la contrainte soit nommée du même nom que son époux. Elle haïssait cet homme qui lui avait volé tout ce qu’elle avait. Contrainte à l’épouser car il était immensément riche -bien que né-moldu- elle avait eu un fils avec lui, puis lassée de se faire battre quotidiennement, avait décidé de réagir. Puis elle l’avait rencontré. Il l’avait tout de suite faite rire. Elle se rappelait encore de son regard chaleureux qui avait la même couleur que celle des noisettes. Dieu seul sait qu’elle l’avait aimé chaque jour depuis celui où ils s’étaient rencontrés. Puis Amélia avait découvert qu’elle était enceinte. Elle avait tout de suite compris que son enfante serait celui de son amant. Amélia avait donc prit les mesures nécessaires. « Madame Lower? » Amélia se retourna vivement. Une infirmière se tenait dans l’embrasure de la porte, un énorme bouquet de roses rouges à la main. Sûrement son époux... Personne d’autre n’était au courant qu’elle accouchait dans cet hôpital. « Vous êtes bien Mrs Lower ? » Insista la jeune femme, tirant Amélia de sa rêverie. « Oui, c’est ça, c’est bien moi. » répondit-elle aimablement. « Un homme a déposé ce bouquet à la réception… » L’infirmière déposa le bouquet sur le lit d’Amélia. « Ah et nous a aussi confié ce paquet, il tenait absolument à ce qu’on vous le remette en main propre. » Elle déposa le carton enveloppé d’un papier râpeux sur le petit meuble, à côté du lit. « Merci beaucoup ». Une fois l’infirmière sortie, Amélia s’intéressa directement à cet étrange colis. Assez épais et volumineux, il semblait contenir beaucoup chose fragiles. Quelques mots étaient rédigés à l’encre fines sur l’une des faces du paquet. India Isobel Lower, le jour de ses 17 ans, 00h01.C’était pour le moins étrange. Mais grâce à ces morts, Amélia avait découvert qui était l’auteur de ce présent. Et elle était mortifiée par l’idée de ce qui pouvait se trouver dans ce carton. Alors pourquoi ne pas l’ouvrir ? Amélia aurait bien voulut mais malheureusement le paquet était scellé par un sortilège magique et elle était prête à parier que le sortilège ne serait rompu qu’à la date indiqué sur la face du carton. Le jour où Isobel serait majeure. Amélia poussa un soupire de dépit et reporta son attention sur le bouquet de fleurs. Elles étaient magnifiques. Le petit détail qu’elle n’avait pas remarqué c’était qu’une enveloppe était glissée parmi les roses rouge. Cette fois-ci, elle était à l’intention d’Amélia. Fébrile, elle déchira l’enveloppe qui renfermait un parchemin.

Chère Amélia,

Lorsque tu liras ces lignes, tu seras mère pour la seconde fois. Et moi je serai père pour la toute première-et surement dernière-fois. Ma requête est toute simple : premièrement, et tu t’en doute, je te demanderais de toujours veiller sur notre fille du mieux que tu peux et de ce fait en faisant croire que c’est ton mari le géniteur de notre enfant. Ensuite j’aimerais que tu n’essaies pas de me retrouver, les conséquences pour toi et Isobel en seraient extrêmement fâcheuses. Bien que tu ne t’en rendras pas compte : je serais toujours auprès de toi, tapis dans l’obscurité. J’ai adressé un colis à notre fille, il ne s’ouvrira que dans dix-sept ans, lors de sa majorité. D’ici là, je te demande de le mettre en sureté à Gringotts. Il contient quelques objets de ma famille que je lègue à Isobel. Pour finir je veux que tu brules cette lettre lorsque tu auras finit de la lire. Toutes ces consignes sont extrêmement importantes, je compte sur toi pour les appliquer à la lettre.

Affectueusement,

M.